Depuis plus d’un an, Financement Participatif France (FPF) a travaillé aux évolutions nécessaires de son organisation pour s’adapter aux changements de l’environnement dans lequel les acteurs du crowdfunding interviennent (réglementaires, sociologiques, technologiques). Cette réorganisation a aussi pour objectifs de consolider l’assise de FPF auprès des instances politiques et décideurs, renforcer toujours plus la transparence attendue par les contributeurs, accentuer la coordination et la concertation entre les acteurs de l’écosystème…
Face à ces défis, le conseil d’administration a organisé plusieurs séminaires de réflexion sur ces sujets. En avril dernier, lors de l’assemblée générale ordinaire, les résultats des réflexions – l’ouverture de l’association à d’autres collèges et la création d’un conseil scientifique – ont été présentés aux membres, qui ont donné mandat au conseil d’administration d’approfondir ces premières propositions.
Ce jeudi 29 novembre 2018, les membres de FPF se sont réunis en Assemblée générale extraordinaire à la Maison de crowdfunding afin d’entériner l’évolution structurelle de l’association.
Alors que FPF était composé de 2 collèges : le collège des plateformes et le collège de l’écosystème ; l’association prend un nouvel essor avec la création de plusieurs collèges afin de :
- Gagner en visibilité et en légitimité
- Associer les différentes parties prenantes aux réflexions et notamment les porteurs de projet et contributeurs des plateformes
- Enrichir les pratiques, faciliter les synergies opérationnelles entre des métiers complémentaires
- Pérenniser l’association
En complément, l’association crée un Conseil scientifique. Réunissant des académiques, il nous permettra de mener des réflexions de fonds sur les sujets de la finance alternative et de mieux appréhender les comportements et les perspectives du secteur.
Les membres ont adopté les nouveaux statuts et règlement intérieur de l’association.
Pour répondre à cette nouvelle organisation, les précédents administrateurs ont remis en jeu leur mandat et un nouveau conseil a été élu.
Les nouveaux administrateurs se sont réunis à la suite de l’AGE et ont élit leur bureau.
- Stéphanie Savel – présidente de WiSEED –a été élue à la présidence ;
- Jérémie Benmoussa – DG de Fundimmo – a été élu au poste de trésorier.
Article tiré de la revue Les nouvelles fiscales, Mars 2017
Pour les entreprises, le financement participatif constitue une solution en plein essor alliant les facilités du numérique au vieux principe, appliqué dès l’Antiquité, de l’économie collaborative. Cette alternative au financement classique est relancée par la création d’un nouvel outil, les minibons, dont la fiscalité vient d’être aménagée par la loi de finances rectificative pour 2016, et devrait bénéficier de surcroît de la légalisation de la blockchain.
L’Expansion – Enquêtes Business Février 2016
par Sébastien JULIAN
Lire l’article: L’Expansion_2016-01
André Jaunay
Vice-président de FPF
Fondateur de France Angels
Docteur en Sciences de Gestion
Le département de la Corrèze vient de lancer, en partenariat avec la Banque Publique d’Investissement (Bpifrance), et avec l’appui de Financement Participatif France, un programme très original et ambitieux pour développer la pratique de la finance participative, ou crowdfunding, sur son territoire.
Ce programme constitue, par ses objectifs et ses modalités, une innovation majeure : il s’agit de faire de la finance participative un facteur durable d’animation et de développement territorial.
L’idée est de s’appuyer sur le dynamisme extraordinaire du participatif pour favoriser l’esprit d’initiative et le développement d’activités, dans tous les domaines (économie, solidarité, environnement, patrimoine, culture, etc.), et pour valoriser localement l‘ensemble des ressources, dont l’épargne locale, ceci par un effort de communication en direction de l’ensemble de la population.
Les Echos |
De Jean-François Boulier
Ils s’appellent Wealthfront aux Etats-Unis, Advize ou Marie Quantier en France. Ces nouveaux entrants sur le marché de l’épargne utilisent tous le levier de la technologie et embellissent l’« expérience client » en proposant un accès très peu coûteux à l’investissement en ligne. Un modèle que pourraient suivre, voire exploiter à grande échelle, les géants établis de l’e-économie. Est-ce viable maintenant, faut-il craindre ce nouvel assaut ? Comment les acteurs du secteur peuvent-ils répondre à une telle menace ?
FLORENCE DE MAUPEOU
Coordinatrice générale
Financement participatif France (FPF)
Juillet 2015
Le financement participatif ou crowdfunding (financement par la foule) a émergé il y a moins de dix ans et, déjà, il est intégré presque systématiquement au business plan de création ou de développement de projets. Que ce soit du côté des associations qui doivent faire face à une baisse des subventions de la part des collectivités territoriales de plus en plus problématique ; du côté des projets technologiques et innovants qui cherchent à tester leur marché et acquérir une clientèle ; ou encore du côté des entreprises qui ne trouvent pas d’écho auprès des banques, trop frileuses, pour financer leur amorçage ou développement. COLLABORER POUR SE FINANCER. L’émergence des réseaux sociaux ces dernières années a profondément transformé nos comportements et usages et nous a introduits dans l’ère de la désintermédiation : le consommateur est à la recherche de liens directs qui le responsabilisent,
favorisent le partage et réduisent les coûts. On collabore pour se déplacer, se loger, consommer…, c’est donc tout naturellement qu’on en est venu à collaborer pour se financer.
Edouard Lederer – 13 juillet 2015 / Les Echos.fr
La part des banques américaines sur le marché du crédit pourrait se réduire de 20 % face aux nouveaux acteurs, selon Goldman Sachs.
Si tu ne vas pas au « crowdfunding », le « crowdfunding » viendra à toi. L’adage est en train de se vérifier aux Etats-Unis où le développement de la finance participative commence à peser sur les résultats des grands groupes bancaires dans leurs activités de crédit.
Edouard Lederer / Les Echos.fr |
Si les plates-formes de financement participatif rencontrent un succès certain auprès des particuliers, leur essor reste timide chez les professionnels. Elles ne manquent pourtant pas d’atouts pour s’imposer auprès des PME et des auto-entrepreneurs.
C’est une nouvelle qui pourrait troubler le sommeil d’un banquier : en bouclant ce mercredi une levée de fonds de 31 millions d’euros – un record dans le petit monde de la FinTech française – et en accueillant Eurazeo à son tour de table, la plate-forme de crédits à la consommation Prêt d’Union rappelle de façon éclatante qu’il est désormais possible pour un particulier d’emprunter moins cher, tout en se passant de sa banque. L’ambitieuse plate-forme – qui met en relation investisseurs et emprunteurs particuliers – n’en est certes pas au niveau de l’américain Lending Club et de ses 1,6 milliard de dollars de crédits accordés au premier trimestre. Elle vise 160 millions d’euros de nouveaux prêts pour l’ensemble de 2015 et plus du double l’année suivante. Ce modèle, séduisant pour les particuliers, va-t-il aussi s’imposer chez les professionnels ? Verra-t-on demain des particuliers financer les entreprises ?
En savoir plus.
Marketing&Innovation / 19 juin 2015 / Andy Malunda
Le financement participatif, Crowdfunding en anglais, est une pratique qui consiste à investir, ou faire don de la somme que l’on veut à une association ou une entreprise. Le crowdfunding est une pratique qui s’effectuait déjà avant l’Internet. Cependant, l’essor d’Internet a provoqué le développement de plateformes spécialisées dans le financement participatif, qui voit son nombre de collaborateurs augmenter significativement d’années en années. C’est à ce sujet que nous avons interviewé Rony GERMON, Co-auteur du livre Le crowdfunding : les clés du financement participatif.
Le crowdfunding n’est pas un phénomène récent malgré ce que l’on peut penser
En effet, le crowdfunding n’est pas un phénomène récent. Prenons l’exemple du financement du piédestal de la Statue de la Liberté, si la statue en elle-même est un cadeau de la France aux Etats-Unis, le piédestal a été financé via une forme de crowdfunding.
De façon plus récente, le crowdfunding a été utilisé comme mode de financement de la première campagne de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis.