2,6 millions de Français ont déjà contribué au financement d’un projet via une plateforme de financement participatif (ou crowdfunding). La collecte via des plateformes sous forme de don, de prêt, d’investissement en capital, en obligations ou en royalties est passée de 27 millions d’euros en 2013 à près de 234 millions en 2016.
Cette dynamique est conforme au vœu formulé par le gouvernement en 2014 de faire de la France le pays pionnier du financement participatif. Volonté confortée par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, lors des Assises de la finance participative le 29 mars 2016, qui avait affirmé que « nous ne sommes qu’au tout début, la révolution ne fait que commencer ».

En octobre 2014, les plateformes de crowdfunding ont vu naître la mise en place d’un cadre réglementaire spécifique à leurs activités, avec la création des statuts d’intermédiaire en financement participatif et de conseiller en investissements participatifs. Deux ans après, la mise en place de réformes ont permis un assouplissement du fonctionnement du financement participatif (augmentation des seuils, éligibilité d’autres titres financiers, création du minibon…). Les mesures relatives à la législation de cet outil de financement ont été avant-gardistes, cependant, la tendance est désormais à l’application des réglementations concernant les intermédiaires financiers traditionnels qui n’encouragent pas le développement du secteur et mettent en péril la pérennité des plateformes. Il faut lever des freins au développement du secteur et renforcer les outils à leur disposition pour faire face à la concurrence internationale .

Les acteurs du crowdfunding, représentée depuis 2012 par Financement Participatif France qui rassemble 70 plateformes, formulent ici 15 propositions afin de faciliter le développement du crowdfunding, avec pour objectifs de :

  • Encourager les particuliers à affecter une partie de leur épargne ou de leurs revenus au financement de l’économie réelle, de la création d’emplois, de l’innovation ;
  • Faciliter l’accès au financement participatif pour le plus grand nombre d’acteurs économiques ou associatifs, publics et privés ;
  • Faire des plateformes françaises les leaders européens du crowdfunding.

Aujourd’hui, la France doit se donner davantage de moyens pour mener cette révolution, mobiliser l’épargne des Français vers le financement direct de l’économie réelle.

Nos plateformes impliquent des millions d’épargnants collaborativement dans cette dynamique. Elles contribuent également à la compétitivité de l’écosystème français de la fintech qui construit la finance de demain. Donnons lui les moyens de mener à bien cette révolution.

[VOIR LES PROPOSITIONS FORMULÉES PAR FINANCEMENT PARTICIPATIF FRANCE]