L’association Financement Participatif France (FPF), qui regroupe les acteurs français du crowdfunding, met en doute la méthodologie et les conclusions de l’étude de l’UFC-Que Choisir sur le secteur et communiqué au public le jeudi 22 février. 

L’association aurait préféré que UFC-Que Choisir lui pose des questions avant de publier ce rapport à charge, parfois même injurieux. Cela aurait permis d’éclaircir des malentendus ; d’éviter des erreurs de méthode et des naïvetés ; et à FPF de faire des recommandations à ses membres sur certains points. C’est ce que FPF s’engage à faire, en tant qu’association professionnelle.

FPF a publié un communiqué de presse le 27 février et organisée une conférence de presse le jeudi 2 mars afin de présenter son point de vue sur la méthodologie employée par UFC et les résultats exprimés sur le financement participatif en prêt.

Voici en bref ses réponses pour éclairer l’opinion :

1 – Il est certain que de nombreux épargnants ont été attirés par ce nouveau mode de gestion de leur épargne. Mais celui-ci n’est pas ouvert à des personnes sans aucune culture économique et financière. Ce sont ceux que défend UFC. La profession doit sans doute améliorer ses mises en garde, mais nous savons que des millions de Français souhaitent consacrer une part de leur épargne à des projets de l’économie réelle : ne les décourageons pas, trois ans après la réforme.

2 – L’encadrement réglementaire est à fois très neuf, souple et efficace. En tant qu’association professionnelle, nous nous joignons à UFC pour demander au régulateur de contrôler et de sanctionner tous les excès, si ceux-ci sont avérés.

3 – Les critiques de UFC portant sur la performance des prêts sont très discutables. Nos propres analyses donnent des résultats nettement plus positifs pour les prêteurs. Rendez-vous à la fin des premières cohortes de prêts.

4 – Les critiques de UFC portant sur la qualité d’information par les plateformes de prêt sont mal fondées. Les plateformes, au contraire, sont extrêmement transparentes ; d’autant plus si on les compare à des produits d’épargne traditionnels.

5 – Nous allons, en tant qu’association professionnelle, recommander aux plateformes d’améliorer la rédaction des CGU et CGV. Nous allons également leur proposer de standardiser au mieux les informations sur le risque et les mises en garde vis-à-vis de prêteurs.

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Revue de presse