Jeudi 11 décembre 2014, se sont tenues, au ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, les 2èmes Assises de la finance participative.
Retrouvez les différentes interventions en vidéo sur la chaîne Youtube de l’association .
Il y a un an (le 30 septembre 2013), l’association Financement Participatif France présentait ses attentes au regard des contraintes réglementaires dans le cadre des 1ères Assises organisées sous le haut patronage de Fleur Pellerin, alors ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Economie numérique. Quelques mois plus tard, de nouvelles règles du jeu entraient en vigueur, conformes aux attentes du secteur et signes d’une reconnaissance du potentiel de la finance participative.
Sous le haut patronage d’Emmanuel Macron, la 2ème édition, qui s’est tenue jeudi dernier a rassemblé plus de 700 participants et est venue confirmer l’attractivité et les fortes perspectives du crowdfunding. Les chiffres de la 1ère édition de l’Observatoire du crowdfunding chez les Français, menée par Adwise en partenariat avec FPF, le prouvent : 56% des Français connaissent le financement participatif, 7% ont déjà soutenu un projet sur une plateforme, et demain, 23% de la population française envisage de contribuer au financement d’un projet via le crowdfunding.
[Commander l’étude sur les français et le crowdfunding]
Pour poursuivre cette tendance encourageante, des aménagements réglementaires sont encore nécessaires. C’est pourquoi Financement Participatif France a remis au cabinet d’Emmanuel Macron, 6 propositions, aussi bien concernant le don, le prêt ou l’investissement pour favoriser le développement du secteur :
Concernant le don :
1. Faciliter l’accès des collectivités territoriales au financement participatif ;
2. Supprimer les obligations de déclarations auprès de la préfecture pour les appels à la générosité du public via les plateformes Internet ;
Concernant l’investissement en capital :
3. Favoriser la protection des investisseurs et leur permettre un traitement fiscal égal quels que soient les montants investis via la création d’une « Société d’investissement participatifs »;
4. Réintroduire le principe de proportionnalité pour l’offre de titres financiers non complexes;
Concernant le prêt :
5. Ouvrir l’accès du prêt aux personnes morales;
6. Rendre possible la défiscalisation des pertes constatées sur les prêts réalisés et introduire un abattement d’imposition sur les intérêts perçus afin d’encourager la prise de risque des épargnants.